Mes gens ! Je confesse avoir complètement disparu de la blogosphère. C'est très très mal. Et pourtant j'en ai des trucs à raconter ! Et à montrer aussi ! Des maisons, des travaux, des fringues, des fauteuils et tout...
En attendant le jour hypothétique où j'aurai le temps (suis très occupée jusque fin juin... chut !), voici quelques fleurs pour vous souhaiter un BON WEEK-END DE PENTECÔTE. Il va faire beau, profitez-en !
A ciao.
FLORENCE
"Va falloir arrêter de faire des trous partout, hein...", qu'il a dit l'entrepreneur. "Ici c'est le palais des courants d'air." Bon, il a pas tort. En même temps, des trous partout, ça ajoute au confort de vie d'une maison comme celle-là (résolument orientée plein sud mais assez sombre), sans lui ôter son charme authentique.
Des trous partout, donc. Il y aurait beaucoup à montrer, mais les photos du chantier en l'état actuel ne sont pas exactement glamour. Commençons tout de même par la CUISINE :
- La CUISINE, chantier important, a vu disparaître le mur porteur qui la scindait en deux, et également le four à pain (oui, je sais, mais il prenait de la place et était plutôt moche, autant dire ce qui est, alors souci du patrimoine mis à part, on a décidé de s'en passer). (Et puis c'était ou le four à pain, ou le dressing - vous me suivez ?)
C'est désormais une grande pièce lumineuse, vraie pièce à vivre :
La poutre ancienne a été récupérée d'un séchoir à tabac, les briques sont une trouvaille en provenance des buissons du fond du pré (rien ne se perd).
Les deux fenêtres sur le mur à colombages restent telles quelles (juste remplacées par un double vitrage), mais les deux autres ont été agrandies pour former respectivement une grande fenêtre et une porte débouchant sur la future terrasse :
Sur la gauche, la porte de la chaufferie à laquelle on accède désormais par l'extérieur.
L'accès depuis le hall a enfin été élargi lui aussi (ici en cours) :
Reste à enduire proprement les 2 murs qui recevront les meubles, puis à aménager tout ça (avec un îlot central et tout et tout, j'en rêve !).
A bientôt pour de nouvelles aventures.
FLORENCE
Bonjour !
Le hic avec cette maison, c'est un léger affaissement du terrain qui avait fragilisé le pignon ouest. Une grande fissure s'étendait sur toute la largeur :
Bon, on ne voit pas bien mais la fissure est là, à droite. C'est un cas de figure fréquent dans la région, paraît-il, ce genre de maisons du XVIIIème ayant été construites sans fondations. Un puits a donc été creusé à la base du mur extérieur, afin d'injecter un peu de béton pour consolider le tout. Enfin, les deux murs opposés ont été réunis par un tirant et des agrafes, d'ailleurs pas inesthétiques :
Bonjour à toutes ! (tous ?)
Ravie de constater qu'après tout ce temps vous êtes encore là. Pour un peu, j'avouerais (oui, bon, allez, j'avoue) que vous m'avez manqué. De là à dire que je vais renouer avec ce blog, il n'y a qu'un pas...
Ce qui m'embarrasse dans ce chantier de maison, en fait, c'est la perspective de devoir quitter à plus ou moins long terme notre home sweet home de Saint-Quentin. Non que j'aie changé d'avis en ce qui concerne cette ville et cette région, hein, la Picardie et tout ce qui est au nord de Paris, ce n'est définitivement pas ma tasse de thé. Mais enfin son chez-soi, on le décore... on l'aménage... on s'y investit... on s'y crée des souvenirs... tout ça, tout ça. Et puis il y a les copines, les connaissances qu'il va falloir laisser (dit-elle, même pas fichue d'organiser avec ses copines du scrap le repas prévu depuis des mois !)(mais c'est une autre histoire).
L'histoire d'aujourd'hui, c'est le Barrou, donc. Barrou comme Barrou ou "petite colline" en occitan, le lieu-dit du bled improbable où se situe cette maison (ne cherchez pas, c'est pas sur les cartes) (c'est, disons, entre Bergerac et Périgueux, tendance vers Bergerac, au milieu des bois et des prés - aucune vigne à l'horizon).
Le bâtiment étant resté inoccupé durant 2 ans, la végétation a eu le temps de proliférer. La première chose à faire, pour l'entreprise dépêchée sur les lieux, était donc de débroussailler tout ça. Ce qui fut fait à l'automne dernier.
Ca change tout, non ? La façade semble même avoir été sablée, alors que pas du tout. Et ça permet de savoir où on va !
La toiture a également été révisée, ce qui explique l'ambiance extérieure assez "fin de la guerre 14". Démoussage en règle, remplacement de certaines tuiles cassées et pose de chatières (qu'on voit à peine, ce sont juste les petites ondulations dans le toit).
A bientôt pour la suite ;-)
FLORENCE
Un an. Un an que ce blog est à l'abandon. Une éternité. Une honte.
C'est qu'il s'en est passé des choses, en un an ! Des qui méritent d'être racontées, d'autres non.
Mais tout d'abord, nous sommes devenus propriétaires :
Pas l'option la plus raisonnable, certainement (quoique...). Des mois et des mois de chantier, ça se confirme. Mais une belle et passionnante aventure ! et une nouvelle vie qui se profile...
La suite bientôt.
A ciao.
FLORENCE
Donc nous voilà revenus de cette petite virée dans le sud-ouest à la recherche de LA maison.
Hé ben mes gens !!!!
Figurez-vous que là, ON A TROUVE. Je dirais même plus, on a trouvé... non pas une, mais DEUX maisons !
Et en bons bobos qui savent exactement ce qu'ils veulent (hum...), on a opté pour 2 options aussi différentes que possible l'une de l'autre.
D'un côté, une périgourdine du XVIIIème en pleine campagne, près de Bergerac : tout à refaire ou presque, paumée au milieu des champs et des bois (à nous les poules, les chèvres et les écureuils :-)), ravitaillée par les corbeaux - et encore, ils ne doivent pas venir souvent. 18 hectares, une grange mignonne comme tout aménageable en gîte.... enfin tout pour plaire, quoi :
(vous les voyez, vous, les grandes baies style verrière en métal noir ? la piscine ? la terrasse en bois ? moi je les vois !)
De l'autre côté, une maison récente (oui oui, récente - si on me l'avait dit j'aurais ricané) à Gourdon, dans le Lot. Flambant neuve avec un cachet ancien tout de même - les pierres ont été récupérées d'un ancien manoir, tout confort, super cuisine comme on aime, ultra pratique et bien pensée, piscine paysagée, escalier et matériaux somptueux, le tout à la sortie d'une petite ville apparemment sympa comme tout avec une vue qui se perd dans la campagne : on n'a qu'à poser ses valises et s'installer :
Inutile de préciser qu'on est bien avancés ! Je stresse à mort de devoir faire un choix (ou pas, vous me direz). D'un côté, le "tout confort et pas de galère" est tentant. De l'autre, l'aventure de tout piloter soi-même est encore plus grisante - mais périlleuse : on n'est pas sur place, et quid du budget ? On ne coupera pas à un architecte, etc... etc... Et indépendamment de l'habitat, ce sont 2 styles de vie différents.... etc... etc...
Alors on cogite !
... du diamant vert, tel pourrait être le titre de ce post. Je sais, j'ai des références culturelles imparables. En même temps, 10 ans de vie commune avec l'Homme ça laisse des traces. Encore que c'est un peu à double sens : j'ai tout de même quasiment réussi à lui faire admettre d'investir dans le Périgord, la Corrèze, enfin par là. Mais ce qui est chez moi un besoin viscéral n'en est encore, en ce qui le concerne, qu'au stade de vague idée en l'air. Tout ça pour dire que ça n'avance guère... Les 2-3 maisons sur lesquelles nous avions flashé ont été vendues, à des acquéreurs plus rapides et certainement un poil plus fortunés aussi (ce qui peut aider). Alors voilà... J'écume toujours les sites d'agences immobilières et ne compte plus les fois où des mentions du genre "VENDU" ou "COMPROMIS EN COURS" m'ont plombé la journée. Des fois, j'arrive à le motiver et on fait des plans sur la comète.
En clair, on repart du début.
Allez, on va dire qu'on y croit !
Celles qui nous plaisent bien en ce moment, c'est dans ce genre-là :
(celle-ci est d'ailleurs en cours de vente, mais l'idée y est)
Ou ce genre-là :
Ou encore ce genre-là :
Cette dernière serait pas mal du tout sans la route très passante en contrebas. Une première visite - extérieure simplement - nous avait rebutés. Peut-être faut-il la voir en été, avec la végétation... je ne sais pas.
Affaire à suivre!
A ciao.
FLORENCE
Parce que l'hiver a fait un dernier (?) sursaut, et parce que chaque année à la même époque ma mère me rappelle que "quand t'es née, il y avait une tempête de neige"*, je ne pouvais décemment pas vous laisser sans photos du jardin :
Voilà ! Depuis deux jours les choses reprennent leur cours normal mais en début de semaine Saint-Quentin était classée "ville morte" : pas une voiture en centre ville, pas un commerce d'ouvert ou presque, idem pour les écoles et lycées, des montagnes de neige sur les trottoirs... je peux vous dire que c'est impressionnant ! Il faisait beau temps, et on pouvait même se balader à pied en centre ville en ayant l'impression d'être à la campagne.
A propos de campagne, notre quête de "la" maison en Périgord est toujours au point mort... ou presque. Je reviens bientôt avec quelques photos de nos derniers coups de coeur :-)
A ciao !
FLORENCE
(*NDLR : le 6)
Un jour, il y a fort longtemps, l'Homme est tombé en arrêt devant ce petit fauteuil à l'occasion d'une virée shopping (était-ce chez le Suédois ? ma mémoire me joue des tours).
- "On le prend ? J'aime bien.
- Euh... mais tu sais qu'on n'a pas d'enfants ?
- Et alors ? C'est pour les chats."
Voilà comment ce mini-trône est arrivé dans la cuisine :
La cuisine ayant, depuis, changé de look, et le dit fauteuil changé de place, un relooking s'imposait.
Un coup de peinture en bombe, un vieux pull... et hop :
Ces Altesses apprécient pas mal, même si en ce moment les places devant le radiateur sont les plus plébiscitées :
A bientôt.
FLORENCE
... prendre en photo tous les petits coeurs disséminés dans la maison :
(photos pas toujours très nettes car maison sombrissime... mais où est le soleil d'il y a 2 jours ?)
HAPPY VALENTINE aux amoureux !
Et pour les autres consolez-vous : un bref sondage parmi mes proches aujourd'hui démontre que la majorité des gens en couple considèrent cette fête comme purement commmerciale et ne la fêtent même pas. Alors...
